L'ECOPATURAGE
Non-production de déchets verts : absence de déchets verts à gérer sur place ou à exporter.
Absence de nuisances sonores : machines mécaniques fort bruyantes (tondeuses…) en comparaison des animaux.
Meilleur bilan carbone : rejets de méthane par les animaux considérés comme inférieurs à ceux liés à la végétation abandonnée sur place ou produits par le compostage , et absence d’émissions de CO2 fossile par les machines.
Intérêt pour la diversité des milieux et la biodiversité : développement d’une strate herbacée présentant une beaucoup plus grande diversité floristique qu’avec la fauche, qui aura un effet plus homogène sur la parcelle (+ 32% selon le Guide de gestion écologique des espaces publics et privés de Planté & cité). Les fèces des animaux peuvent constituer des micro-habitats, notamment pour les animaux coprophages. La diversité floristique attirera un cortège d’insectes butineurs, eux-mêmes proies pour les oiseaux ou les chauves-souris. Le broutage n’étant pas uniforme, il y a création de « zones de refus » (moins broutées) qui abriteront des chenilles et des chrysalides d’insectes à métamorphose complète, lesquelles hiverneront au ras du sol ou dans les herbes fanées. C’est donc l’ensemble de la diversité biologique qui en est favorisée.
Intérêt pour la gestion des plantes exotiques envahissantes : certaines de ces plantes sont appréciées par certains herbivores et il est possible d’allier un entretien par éco-pâturage à la lutte contre les espèces exotiques envahissantes.
Intérêt social : outil de communication avec le public, en particulier les enfants, qui apprécient souvent la présence des animaux.
Réduction des coûts : pas d’achat et d’entretien de matériel. Il peut toutefois y avoir, selon les races d’herbivores choisies, un investissement de départ pour la construction d’un abri et la pose de clôtures.
Gain de temps pour les gestionnaires : parcelles entretenues la plupart du temps par les animaux.
Soutien éventuel à une agriculture locale urbaine : possibilité d’associer un objectif de gestion écologique et un objectif de production agricole locale.
Préservation de races rustiques : préservation de races délaissées par l’élevage conventionnel et possibilité de les faire connaître au grand public.
un abri et un abreuvoir sont bien installés conformément à la loi. Nous nous assurons que nos animaux ont assez à manger
Il peut nous arriver d'enlever les moutons si la parcelle est très petite, le temps que l'herbe repousse pour les accueillir à nouveau dans de bonnes conditions.
La prestation se déroule en avril et fin octobre car pour l hiver ,il retrourne en bergerie
Un mouton ou chevre ne peut vivre seul. La surface minimale est de 2000 m² (2 à 3 ). Il peut s’agir d’une zone d’un seul tenant ou de plusieurs zones morcelées d’au moins 500 m² chacune.
Pour les grandes surfaces,nous pouvons y mettre nos genisses ou ane,poney
Il est impératif que la surface soit entièrement clôturée, pour protéger les animaux de leurs deux principaux prédateurs : les chiens errants et les humains. Nous pouvons nous charger de la fourniture et de la pose des clôtures.
BIODIVERSITÉ : un vaste programme
À l’instar du sol riche et prospère de nos forêt partout en france qui nous a inspiré, nos sols ne sont pas travaillés (pas de labours, recours au semis direct) et bénéficient d’une couverture naturelle permanente pour éviter l’érosion des sols, en préserver l’écosystème, et réduire notre empreinte carbone.
Le choix de l’agroécologie replace également la complémentarité des écosystèmes au centre d’une agriculture à la fois productive et respectueuse de la nature. Elle se traduit chez nous par la re-création d’un environnement favorisant la biodiversité végétale et animale :
Nous allons replanter des haies pour accueillir des auxiliaires de culture (oiseaux, insectes et petits animaux).
Nous plantons des arbres a fleur ou fruitier pour faire de l’ombre à nos animaux , laisser butiner les abeilles, éviter l’érosion des sols et embellir le paysage.
Nous allons lutter aux invasions de mouche/moustique,en plantans des plantes ou arbres comme par exemple le geranium,oeillet de dinde ,le mangousier ,le souci,citronelle et bien d autres encore afin de proteger nos animaux.
Comme il existe pour les rongeurs,il varieté de plante comme la menthe,laurier,la jacinthe l eucalyptus,romarin .
Ce choix s'est imposé a moi car j'ai decouvert par le biais d un paysagiste qu'il y a pas de mauvaise plante mais a leur maniere peuvent soigner,repousser les intrus,embellir etc..
La biomasse récréée par les racines permet également de dégrader les polluants présents dans le sol. Celle que produit la chute des feuilles, branches et fruits nourrit la terre et favorise l’activité des insectes qui enrichissent et aèrent les sols.
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